Enigmes dans les airs

 L’ÉNIGME DU VOL 502

En premier un autre dossier : Manises en 1979


L’incident de Manises, survenu le 11 novembre 1979, est l’un des cas d’ovnis les
plus célèbres d’Espagne : un avion de ligne Super Caravelle DC-9 de la compagnie
TAE, reliant Salzbourg à Tenerife avec 109 passagers à bord, dut effectuer un
atterrissage d’urgence à l’aéroport de Manises (Valence) après que l’équipage eut
observé d’étranges lumières rouges qui semblaient poursuivre l’appareil au-dessus
de la Méditerranée. Les objets, détectés aussi par les radars militaires, changeaient
brusquement de position et se rapprochaient dangereusement.
Cette affaire figure dans les expedientes secrets de l’armée de l’air espagnole,
déclassifiés du Ministerio de Defensa de España : on y lit que l’Expediente 791111,
figure parmi les documents numériques officiels liés au cas par le gouvernement.
Après l’atterrissage, un chasseur Mirage F1 de la base de Los Llanos fut envoyé
pour intercepter les phénomènes lumineux, que le pilote militaire, Fernando Cámara,
décrivit comme des objets volants très rapides et impossibles à identifier.
L’incident de Manises, survenu dans la nuit du 11 novembre 1979, est considéré
comme le cas d’ovni le plus célèbre et le mieux documenté d’Espagne, car il
provoqua un atterrissage d’urgence réel d’un avion de ligne commercial.
Ce soir-là, le vol IB-297 (ou JK-297 selon les sources), un Super Caravelle DC-9 de
la compagnie espagnole TAE (Transportes Aéreos y Enlaces), assurait la liaison
entre Salzbourg (Autriche) et Tenerife (îles Canaries), avec 109 passagers et 7
membres d’équipage. L’appareil, commandé par le capitaine Francisco Javier Lerdo
de Tejada, survolait la Méditerranée à environ 7 000 mètres d’altitude lorsqu’il
observa, vers 23 h, trois lumières rouges non identifiées approchant à grande
vitesse.
Les lumières semblaient se déplacer de manière coordonnée et changeaient
brusquement de position. Craignant une collision, le commandant tenta de modifier
sa trajectoire, mais les objets suivirent l’avion pendant plusieurs minutes,
s’approchant à une distance jugée dangereuse, changeant parfois de position sur
ses arrières. Les contrôleurs aériens de Barcelone confirmèrent la présence d’échos
radar ne correspondant à aucun vol civil ou militaire enregistré dans la zone.
Face à la situation, en pleine panique, le capitaine décida de détourner son appareil
et d’atterrir d’urgence à l’aéroport de Manises, près de Valence, une première dans
l’histoire espagnole, puisqu’un vol commercial se posait à cause d’un phénomène
aérien non identifié poursuivant un avion de passagers de très près.
L’atterrissage eut lieu à 23 h 45 sans incident, mais l’équipage et les passagers
étaient fortement perturbés. Plusieurs témoins au sol, dont des contrôleurs et du
personnel de l’aéroport, rapportèrent également avoir vu des lumières inhabituelles
dans le ciel au même moment.
Peu après, le ministère de la Défense espagnol envoya un chasseur Mirage F1
depuis la base aérienne de Los Llanos (Albacete), piloté par le capitaine Fernando
Cámara, pour intercepter les objets.

Le pilote militaire confirma avoir repéré visuellement des lumières rouges et blanches
mouvantes qu’il tenta de poursuivre pendant plus d’une heure, d’abord au-dessus de
Valence, puis en direction de la côte d’Alicante et jusqu’à Murcie.
Selon son témoignage, les objets effectuaient des manœuvres impossibles pour un
avion conventionnel, changeant brutalement d’altitude et de direction. À un moment,
il décrivit une “boule lumineuse conique” qui sembla s’éloigner à une vitesse
fulgurante dès qu’il tenta de la verrouiller avec son radar de bord.
Le Mirage revint finalement à la base sans avoir pu intercepter ou identifier quoi que
ce soit, car il dut revenir à la base faute de carburant, ayant épuisé sa réserve.
Aucun appareil civil, météorologique ou militaire n’était signalé dans le secteur, et les
phénomènes disparurent aussi soudainement qu’ils étaient apparus.
L’affaire suscita une grande couverture médiatique et fit l’objet d’une enquête
officielle de l’armée de l’air espagnole. Le dossier, longtemps classé secret, fut
déclassifié en 1994, mais n’apporta aucune explication concluante. Les hypothèses
proposées, avions militaires non identifiés, reflets lumineux, confusion avec des
étoiles ou des phares de bateaux, ne purent expliquer l’ensemble des observations
radar et visuelles concordantes.
Aujourd’hui encore, l’incident de Manises demeure le premier et unique cas
documenté d’atterrissage d’urgence provoqué par un phénomène aérien non identifié
en Europe, et reste l’un des grands mystères de l’aviation espagnole moderne.

L’ÉNIGME DU VOL 502


Une autre histoire d’OVNIS et d’avions de passagers, fait la une des journaux
espagnols, mais soulève beaucoup de questions car elle n’a jamais été confirmée
par les autorités. Alors : Légende Sociale, pure invention ?
Où phénomène confidentiel occulté ?
Cette affaire a été officiellement déclarée comme n’ayant jamais existé, effacée des
registres officiels. Pourtant, il reste des traces d’émissions de télévision auxquelles
les pilotes et le personnel de bord ont participé. Étrange, pour un avion et des
personnes censés ne pas exister… Le service de l’aviation civile affirme ne pas avoir
enquêté sur cette affaire, malgré une panne totale des instruments sur un avion de
passagers. Quant aux autorités au sol, elles expliquent que ce type de panne arrive
fréquemment. Et lorsque le personnel naviguant affirme avoir aperçu un OVNI de 3
km de diamètre, il devient immédiatement la risée des médias. Comment en est-on
arrivés là ?


Journal La Republica 10 Oct 2022 | 13:32 h : « L’un des plus grands mystères de
l’aviation eut lieu il y a 44 ans, précisément le 31 janvier 1978, lorsque le vol 502 de
la compagnie aérienne espagnole Aviaco fut impliqué dans un présumé voyage
spatio-temporel », un événement décrivant un saut dans le temps, même si, dans ce
cas, il serait plus juste de parler d’une « perte de temps ». Cet événement aurait
inspiré la série télévisée Manifest.
Certains pensent que ces événements sont dus à d’étranges phénomènes
atmosphériques, bien qu’aucune théorie ni explication n’ait jamais été prouvée ou
publiée à ce sujet. Mais venons-en aux faits.
Le 31 janvier 1978, les passagers du vol 502 d’Aviaco embarquèrent à bord d’un
Caravelle 10R à l’aéroport Manises de Valence, à destination de l’aéroport de
Sondika, à Bilbao. Les procédures d’embarquement, de chargement et de décollage
se déroulèrent sans incident.
Alors que l’avion approchait de sa destination, le commandant Carlos García
Bermúdez et son équipage aperçurent un mur de nuages situé à environ un
kilomètre d’altitude. Ils décidèrent donc d’interrompre la descente et de maintenir
l’altitude à 12 000 pieds, la tour de contrôle de Sondika les ayant informés qu’ils ne
pouvaient pas atterrir en raison d’une très faible visibilité causée par de mauvaises
conditions météorologiques.
La tour de contrôle ordonna alors au vol 502 de détourner vers l’aéroport de
Santander, situé à environ 100 km, où les conditions étaient favorables à
l’atterrissage. L’équipage obéit et poursuivit vers Santander, un trajet qui n’aurait pas
dû durer plus de 15 minutes.
Jusqu’ici, tout se déroulait normalement.

Le commandant Bermúdez modifia la trajectoire et plaça l’appareil à 10 000 mètres
en direction de Santander ; en seulement quinze minutes, ils devaient atteindre leur  nouvelle destination. 

 

 

Pendant, à environ 10 ou 15 milles de Sondika, ils tentaient
d’éviter l’épais manteau de nuages opaques, haut d’un kilomètre.
Soudain, l’équipage remarqua quelque chose d’encore plus anormal devant l’avion.
Volant sans visibilité, ils étaient en IFR (vol aux instruments), au milieu des nuages.
Une énorme et dense formation nuageuse lenticulaire en sort, s’approche d’eux et
enveloppe leur appareil, ce type de nuage souvent associé à des turbulences. Celui-
ci, cependant, était si compact et lumineux que les pilotes durent mettre leurs
lunettes de soleil.
L’équipage observait alors ce nuage laissant penser à une immense soucoupe
volante entourée d’une sorte de brume légère, les contours semblant vibrer, palpiter
ou fluer, formé subitement à partir de rien : une soucoupe aplatie, compacte ?
Parmi les six télé-compas que l’avion possédait en triple exemplaire, tous
commencèrent à tourner rapidement et de façon anormale. Ils volaient vers l’ouest,
comme l’indiquait le compas du tableau de bord, mais ils constataient qu’ils
n’avançaient pas : à la fin des six ou sept minutes que dura le phénomène, le
compteur de distance indiquait le même point que celui enregistré avant d’entrer
dans le nuage ou bien dans le portail interdimmensionnel par où il avait pénétro notre
monde.
Les émetteurs radio haute fréquence étaient tous bloqués, ce qui les empêchait de
communiquer avec la tour de contrôle de Santander. Le compteur de distance
commença même à reculer, comme si l’avion volait à rebours.
Pendant sept minutes, la situation fut angoissante pour le commandant Bermúdez
qui, avec plus de 11 500 heures de vol commercial, n’avait jamais vécu une telle
situation.
En quelques secondes, les instruments de bord devinrent fous, les communications
radio furent totalement perdues, et tous les efforts de l’équipage pour rétablir le
contact restèrent vains. Le vol 502 de la compagnie espagnole Aviaco, un Caravelle
10-R commandé par le commandant Carlos García Bermúdez, survolant la route
reliant Manises (Valence) à Sondika (Bilbao) était devenu incontrôlable, mais se
maintenait toujours en vol équilibré constant dans une brume opaque sans aucune
visibilité.
L’horizon artificiel, qui indique si l’avion vole droit et à niveau, montrait que l’appareil
était à l’envers et volait dans la direction opposée à celle de Santander. Ce qui laissa
les pilotes encore plus stupéfaits fut que, pendant sept minutes, selon les
instruments, l’avion ne bougea pas : il semblait figé au même point où il avait pénétré
dans le nuage étrange.

Finalement, l’avion sortit du nuage aussi soudainement qu’il y était entré. Tout
redevint normal. Les instruments reprirent instantannément leur fonctionnement
habituel, sauf l’indicateur de distance nautique, qui affichait la même valeur qu’au
moment où ils étaient entrés dans le nuage. Selon cet indicateur, pendant ces sept
minutes, l’avion ne s’était pas déplacé d’un seul mètre.

Quelques minutes plus tard, le vol 502 atterrit sans incident à Santander. Une fois au
sol, le commandant fit un rapport officiel à la compagnie aérienne et aux autorités
compétentes.
Mais la surprise ne s’arrêta pas là : en analysant les données du vol et de la tour de
contrôle, les autorités furent stupéfaites de découvrir que la tour avait perdu le
contact pendant 24 minutes, et non 7 comme l’avaient enregistré les horloges de
bord.


En d’autres termes, toutes les personnes à bord avaient perdu inexplicablement 17
minutes, un fragment de temps dont personne, à ce jour, n’a pu expliquer ni prouver
où l’avion se trouvait réellement durant cet intervalle.
L’affaire est entrée dans l’histoire comme l’une des anomalies les plus surprenantes
auxquelles des pilotes espagnols aient jamais été confrontés et jamais prouvée.
Le dossier demeure ouvert.
Je n’ai pas trouvé de rapport officiel d’accident ou d’incident pour ce vol dans les
grandes bases de données publiques d’aviation (par exemple la base de données de
Aviation Safety Network).
Les sites qui décrivent l’événement sont majoritairement à vocation « mystère » ou «
paranormal », sans références à des sources primaires ou documents d’archives
vérifiables.
Le « mystère du vol 502 » : analyse critique
Le « mystère du vol 502 » constitue-t-il un regrettable abus de la bonne foi des
personnes intéressées par les phénomènes échappant aux explications de la
science moderne : une fraude intentionnelle, attribuable à deux professionnels de la
supercherie et à un équipage suspect, qui, d’une certaine manière, s’est laissé
contaminer par le goût du surnaturel, des « platillos volantes » (soucoupes
volantes) ?
Le vol 502 d’Aviaco (1978) est devenu une légende. Quand Fernando Jiménez del
Oso, célèbre animateur espagnol d’émissions sur le paranormal, est le premier a
présenter ce vol comme un phénomène mystérieux. Il eut un certain écho médiatique
dans les milieux de l’ésotérisme, mais passa inaperçu pour les médias sérieux et les
autorités aéronautiques.
Avec l’arrivée d’internet en 1991, la demande de récits mystérieux s’est accrue, et ce
cas a été démentiellement amplifié, jusqu’à devenir pour certains un énigme de
l’aviation espagnole.

Légende ? Ou réalité déformée ?
Un avion Caravelle en vol entre Bilbao et Santander traverse un nuage, et, en
émergeant sept minutes plus tard, il se retrouve à la même distance de Bilbao,
comme s’il était resté immobile ou avait « voyagé dans le temps ».
Les faits présentés comme réels

Le 31 janvier 1978, un Caravelle SE-210 10B1R de la compagnie Aviaco, parti de
Manises (Valence), devait atterrir à Bilbao-Sondika, mais renonça à l’approche à
cause d’une mauvaise visibilité.
La panne des instruments et les nuages bien réels
L’appareil fut dérouté vers Santander, à 75 km. Vers 15 h 30, alors qu’il volait entre
les nuages, à 12 000 pieds et 300 nœuds, les pilotes traversèrent une épaisse
formation nuageuse, et à ce moment survint une panne multiple des instruments :
horizons artificiels, boussoles magnétiques, pilote automatique, radar, radio et
mesureur de distance (DME).
La communication radio fut coupée (ils recevaient mais ne pouvaient pas
transmettre). Craignant un impact avec le relief, les pilotes se dévièrent vers le nord,
au-dessus de la mer Cantabrique, en se fiant uniquement à la boussole de secours,
sujette à une erreur de 10 à 15°.
Sept minutes plus tard, ils sortirent du nuage et constatèrent que tous les instruments
refonctionnaient. Le DME indiquait qu’ils étaient à la même distance de Bilbao
qu’avant d’entrer dans la nuée.
Mais selon les analystes détracteurs de l’incident, en réalité, ils s’étaient déplacés
au-dessus de la mer, preuve qu’ils avaient simplement été déviés. Ce qui est en
contradiction avec les informations de la tour de contrôle.
Ils atterrirent à Santander à 15 h 55, avec 15 à 17 minutes de retard, ce qui
correspondait parfaitement à la dérive et au détour effectués.
Les mécaniciens ne trouvèrent aucune panne, les instruments refonctionnaient
normalement ? En tout cas c’est ce qui fut inscrit sur les carnets de maintenance.
Conclusions
Une panne électrique temporaire provoqua la perte des instruments et de la radio,
phénomène courant sur ce modèle d’avion.
 Le retard de vol s’expliquerait par le détour au-dessus de la mer Cantabrique,
mais le chronométrage exact de ce temps varie, certains ont-ils tenté de le
faire concorder avec la l’hypothétique déviation au-dessus de la mer ?
 L’apparente immobilité serait due à une erreur de lecture du DME, instrument
qui ne mesure pas la distance parcourue mais la distance à un signal radio
(VOR). Ors c’est le seul instrument qui fonctionna durant la totalité de
l’incident.
 La nuée mystérieuse une invention de Jiménez del Oso ? Le capitaine García
déclara sous la pression des médias : « C’était un nuage tout à fait normal ».
 La distance et le temps disparus, furent-ils inventés après coup pour renforcer
l’effet dramatique.
 Une prétendue enquête officielle inexpliquée n’a jamais existé, pourtant,
l’appareil a bien été inspecté par le service de maintanance, donc la panne
des instruments était réelle et le Service Incidents de l’Aviation Civile n’aurait
pas enquêté dessus ? Pour une perte possible d’un transport de passagers
suite à la défection totale des instruments de contrôle ?

 Après la mort du commandant Bermúdez (1941-2013), ces versions se sont
multipliées sur internet, le personnel de bord finit par avouer une version
moins édulcorée.
Ce même équipage, porté par la voix de l’hôtesse Ana Fernández, affirma avoir vu
un OVNI de 3 km de diamètre, ce détail a achevé de discréditer leur crédibilité au lieu
de la renforcer. A la question, qu’est-ce qui est sorti de ce nuage d’un kilomètre haut,
avant d’engloutir leur appareil ?
Tous répondirent un OVNI !

ЗАГАДКА РЕЙСА 502

Сначала другой случай: Манисес, 1979 год

Инцидент в Манисесе, произошедший 11 ноября 1979 года, является
одним из самых известных случаев НЛО в Испании: пассажирский
самолет Super Caravelle DC-9 компании TAE, выполнявший рейс из
Зальцбурга в Тенерифе с 109 пассажирами на борту, был вынужден
совершить аварийную посадку в аэропорту Манисес (Валенсия) после
того, как экипаж наблюдал странные красные огни, которые, казалось,
преследовали самолет над Средиземным морем. Эти объекты,
зафиксированные также военными радарами, внезапно меняли своё
положение и опасно приближались.
Дело хранится в секретных архивах испанских ВВС, рассекреченных
Министерством обороны Испании: в документах сказано, что Expediente
791111 фигурирует среди официальных цифровых материалов по этому
случаю, связанных с правительством.
После посадки на базу Los Llanos был отправлен истребитель Mirage F1,
чтобы перехватить световые явления. Военный пилот Фернандо Камара
описал объекты как очень быстрые летательные аппараты, не
поддающиеся идентификации.
Инцидент в Манисесе считается самым известным и наиболее
документированным случаем НЛО в Испании, так как он привел к
реальной аварийной посадке пассажирского авиалайнера.
Вечером 11 ноября 1979 года рейс IB-297 (или JK-297 по другим
источникам), Super Caravelle DC-9 компании TAE (Transportes Aéreos y
Enlaces), выполнял рейс из Зальцбурга (Австрия) в Тенерифе (Канарские
острова) с 109 пассажирами и 7 членами экипажа. Командовал самолетом
капитан Франсиско Хавьер Лердо де Техада. Самолет пролетал над
Средиземным морем на высоте около 7 000 метров, когда около 23:00
экипаж заметил три неопознанных красных огня, движущихся с высокой
скоростью.
Огни двигались скоординированно и резко меняли положение. Опасаясь
столкновения, командир попытался изменить траекторию, но объекты
продолжали следовать за самолетом в течение нескольких минут,
приближаясь на опасное расстояние и иногда меняя положение позади
самолета. Контроллеры воздушного движения Барселоны подтвердили
наличие радарных отражений, не соответствующих ни одному
гражданскому или военному рейсу в зоне.
В условиях паники капитан решил перенаправить самолет и совершить
аварийную посадку в аэропорту Манисес возле Валенсии — это была
первая в истории Испании аварийная посадка коммерческого рейса из-за
неопознанного воздушного явления, преследовавшего пассажирский
самолет вблизи.
Посадка состоялась в 23:45 без инцидентов, но экипаж и пассажиры были
сильно потрясены. Несколько свидетелей на земле, включая

контроллеров и сотрудников аэропорта, также сообщали о необычных
огнях в небе в это время.
Позже Министерство обороны Испании отправило истребитель Mirage F1
с базы Лос-Льянос (Альбасете), пилотируемый капитаном Фернандо
Камарой, для перехвата объектов.
Военный пилот подтвердил визуальное наблюдение движущихся
красных и белых огней, которые он пытался преследовать более часа,
сначала над Валенсией, затем в направлении побережья Аликанте и до
Мурсии. По его словам, объекты выполняли маневры, невозможные для
обычного самолета, резко меняя высоту и направление. В один момент он
описал «светящийся конусообразный шар», который мгновенно удалялся,
когда он пытался захватить его радаром.
Mirage вернулся на базу, так и не перехватив и не идентифицировав
объекты — не хватило топлива, объекты исчезли так же внезапно, как и
появились.
Дело вызвало большой интерес СМИ и стало предметом официального
расследования ВВС Испании. Долгое время оно считалось секретным, но
было рассекречено в 1994 году без окончательных объяснений.
Предположения о военных самолетах, отражениях света, звездах или
корабельных фарах не объяснили полностью согласованные радарные и
визуальные наблюдения.
По сей день инцидент в Манисесе остается единственным
задокументированным случаем аварийной посадки из-за неопознанного
воздушного явления в Европе и одной из больших загадок современной
испанской авиации.

ЗАГАДКА РЕЙСА 502
Еще одна история о НЛО и пассажирских самолетах, привлекшая
внимание испанской прессы, но вызывающая вопросы, так как никогда не
была подтверждена властями. Итак: социальная легенда, вымысел или
скрытый конфиденциальный феномен?
Дело официально было объявлено несуществующим, удалено из
официальных реестров. Тем не менее остались следы телевизионных
передач, в которых участвовали пилоты и экипаж. Странно для самолета
и людей, которых якобы не существует…
Служба гражданской авиации утверждает, что не проводила
расследование этого случая, несмотря на полную неисправность
приборов пассажирского самолета. Наземные власти заявляют, что
подобные сбои происходят часто. Когда же экипаж утверждает, что видел
НЛО диаметром 3 км, он мгновенно становится посмешищем для СМИ. Как
до этого дошло?
Газета La Republica, 10 октября 2022 | 13:32: «Одна из крупнейших загадок
авиации произошла 44 года назад, 31 января 1978 года, когда рейс 502
испанской авиакомпании Aviaco якобы оказался вовлечен в путешествие

во времени, событие описывающее скачок во времени, хотя точнее
говорить о “потере времени”». Этот случай вдохновил сериал Manifest.
Некоторые считают, что события связаны с странными атмосферными
явлениями, хотя ни одна теория не была доказана или опубликована.
Факты:
31 января 1978 года пассажиры рейса 502 Aviaco сели на Caravelle 10R в
аэропорту Манисес (Валенсия), следуя в аэропорт Сондика (Бильбао).
Посадка, загрузка и взлет прошли без происшествий.
При приближении к месту назначения командир Карлос Гарсия Бермудес
и экипаж заметили стену облаков примерно на километровой высоте. Они
решили остановить снижение на 12 000 футов, так как диспетчерская
башня Сондики предупредила о слишком низкой видимости из-за плохой
погоды.
Диспетчер приказал рейсу 502 перенаправиться в аэропорт Сантандер,
примерно в 100 км, где были благоприятные условия для посадки. Экипаж
подчинялся, полет должен был занять около 15 минут.
Все шло нормально, пока экипаж не заметил что-то необычное впереди
самолета. Они летели по приборам в облаках, когда огромное плотное
линзовидное облако появилось и охватило самолет. Оно было настолько
ярким и компактным, что пилоты были вынуждены надеть
солнцезащитные очки.
Облако выглядело как гигантская летающая тарелка, окруженная легким
туманом, контуры казались вибрирующими или пульсирующими,
возникло внезапно.
Все шесть навигационных компасов начали вращаться аномально.
Самолет двигался на запад, но фактически не продвигался. В течение 6–7
минут, пока длился феномен, одометр показывал ту же точку, что и до
входа в облако.
Радиосвязь была полностью заблокирована, самолет не мог общаться с
диспетчерской башней. Одометр даже стал показывать движение назад.
Ситуация продолжалась семь минут, и командир с 11 500 часами
коммерческого налета никогда не сталкивался с подобным.

Приборы пришли в норму сразу после выхода из облака. Одометр
показывал то же расстояние, что и при входе. Рейс 502 благополучно
приземлился в Сантандере.
Однако диспетчерская башня потеряла контакт на 24 минуты, а не 7, как
показали бортовые часы. Иными словами, все на борту потеряли 17
минут, местонахождение самолета которых до сих пор невозможно
объяснить.
Дело вошло в историю как одна из самых удивительных аномалий, с
которыми сталкивались испанские пилоты, и никогда не было доказано.

Не найдено официального отчета о происшествии в крупных
авиационных базах данных, например Aviation Safety Network.
Большинство источников описывают событие как “мистическое” или
“паранормальное”, без ссылок на первичные документы.

Критический анализ “загадки рейса 502”
Возникло ли это как злоупотребление доверием публики,
интересующейся необъяснимыми явлениями: мошенничество или
эффект мистификации экипажа, поддавшегося желанию подчеркнуть
сверхъестественное?
Рейс 502 Aviaco стал легендой. Первый об этом заговорил известный
испанский ведущий Фернандо Хименес дель Осо, что привлекло
внимание эзотериков, но прошло незамеченным официальными СМИ и
авиационными властями. С приходом интернета в 1991 году интерес к
загадочным историям вырос, и случай получил масштабное
распространение.
Легенда или искаженная реальность?
Caravelle, летевший между Бильбао и Сантандером, проходил через
облако, и через семь минут оказывался на том же расстоянии от Бильбао,
как будто оставался на месте или “путешествовал во времени”.
Факты:
 31 января 1978 года Caravelle SE-210 10B1R Aviaco, вылетевший из
Манисес, должен был приземлиться в Бильбао-Сондике, но
отказался снижаться из-за плохой видимости.
 Во время полета через облака на высоте 12 000 футов и скорости
300 узлов произошло множественное отключение приборов:
искусственный горизонт, магнитные компасы, автопилот, радар,
радио и DME.
 Радиосвязь была нарушена. Пилоты полагались только на
резервный компас, с погрешностью 10–15°.
 Через семь минут они вышли из облака: приборы работали, но DME
показывал то же расстояние.
 Скептики считают, что самолет просто отклонился над
Кантабрийским морем — что противоречит данным диспетчерской
башни.
 Посадка в Сантандере состоялась в 15:55, с задержкой 15–17 минут.
 Механики не обнаружили неисправностей.
Выводы:
 Временный сбой электроники вызвал отказ приборов и радио —
явление типично для этого типа самолета.

 Задержка объясняется отклонением над морем.
 “Мистическое облако” могло быть вымыслом Хименеса дель Осо.
Капитан Гарсия заявил: «Это было обычное облако».
 Потеря времени могла быть придумана для драматизации.
 Официального расследования не проводилось, хотя самолет
проверялся службой технического обслуживания, следовательно,
сбой приборов был реальным.
 После смерти капитана Бермудеса (1941–2013) в сети появилось
множество версий. Экипаж позже признал менее приукрашенную
версию.
Самая спорная деталь:
Экипаж, через голос стюардессы Аны Фернандес, утверждал, что видел
НЛО диаметром 3 км, что окончательно подорвало их доверие. На вопрос,
что вышло из километрового облака, они ответили: НЛО.

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