Crazy Horse et ovni !!!

 

Il Giornale 4 décembre 1986



Un disque volant serait apparu à Alain Bernardin dans une banlieue de Paris

 


 

Le patron du « Crazy Horse » a vu les extraterrestres. Pas de doute !





Paris — Alain Bernardin a vu des extraterrestres. C’est sous ce titre que Le Figaro a annoncé la nouvelle de l’extraordinaire aventure vécue par l’inventeur et propriétaire du Crazy Horse de Paris, le plus célèbre cabaret de nu au monde.

Comme il s’agit d’Alain Bernardin, un homme aussi connu que respecté, un personnage au-dessus de tout soupçon, ce témoignage a été pris très au sérieux. Ces derniers jours en France, les quotidiens et hebdomadaires les plus importants se livrent bataille pour offrir à leur public ne serait-ce qu’un détail de plus.

Alain Bernardin, un homme discret, qui évite soigneusement la télévision, les interviews, la publicité, s’est montré pour une fois extrêmement disponible. Quand il parle de ce qu’il a vu, son visage s’illumine, comme s’il revivait une émotion fantastique qui, selon ses dires, aurait pu aller plus loin.

« Il était un peu après minuit. Je rentrais avec ma femme, comme chaque soir après le spectacle, à Louviennes, la banlieue parisienne où j’habite. À un certain moment, ma femme Lova m’a dit : “Alain, est-ce que tu vois ce que je vois ?” »

Il semble que Lova Moor, la splendide danseuse qu’il a récemment épousée, ait été terrorisée par quelque chose de mystérieux et immobile dans le ciel. Monsieur Bernardin a ralenti, garé la voiture au bord du trottoir, puis est descendu pour mieux admirer le phénomène extraordinaire qui illuminait ses yeux. Près du clocher d’une petite église, un objet éblouissant — décrit comme ayant la forme d’une soucoupe volante d’environ six mètres de long — restait suspendu dans les airs.

Alain a pris la main de Lova et a commencé à s’approcher. C’est à ce moment précis que l’OVNI a sursauté verticalement, puis a oscillé à une vitesse folle à l’horizontale, et sans le moindre bruit, il a disparu… pour réapparaître quelques secondes plus tard, comme une ultime vision, puis s’éteindre à jamais.

« La chose la plus étrange, explique Bernardin, c’est que malgré toute cette lumière, le paysage environnant n’était en rien éclairé. Une expérience que je n’arrive pas à oublier. Alors, me suis-je dit, les extraterrestres existent vraiment. Dommage que notre présence les ait effrayés. »

Pendant que Lova poussait un soupir de soulagement — même s’il lui a fallu longtemps pour se remettre de l’émotion —, Alain, lui, regrettait :

« J’aurais été ravi de serrer “la patte” d’un extraterrestre… »

Alain Bernardin a vécu cette étrange expérience près de sa maison, une villa extraordinaire avec un court de tennis en gazon synthétique dans le jardin, entouré de plantes centenaires importées de Toscane. La maison de Monsieur Bernardin est un véritable musée : y ont habité Anaïs Nin, Henry Miller, Cézanne, Monet, Sisley, Pissarro. Sa chambre est celle dans laquelle Renoir a dormi.

Qui sait ? Peut-être les extraterrestres, attirés par la beauté de Lova Moor, par tant de culture et de célébrités, décideront-ils de revenir à Louviennes. Peut-être que le maître de la séduction, qui pendant trente-cinq ans a offert au monde le seul spectacle de nu ayant résisté au temps et aux modes, pourra leur enseigner sa formule magique et sensuelle…

En attendant, la gendarmerie a pris très au sérieux la déposition faite par Bernardin, et le centre d’ufologie de Toulouse a envoyé ses techniciens pour effectuer des relevés sur place.

Lea Pericoli

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